


L'astrologie touche toutes les couches de la population. Mais elle est plus représentée chez: les femmes, les milieux urbains et les jeunes.
Elle bénéficie d’une croyance répandue dans le public, révélée par des enquêtes où:
-
41% des personnes interrogées croient aux caractères astrologiques
-
26% croient aux prédictions
-
13% ont consulté au moins une fois un astrologue
Cinq études menées entre 1982 et 2000 montrent une régularité dans l'audience des parasciences: les femmes, les jeunes, les personnes qui croient en un au-delà après la mort sont plus enclins à croire à l'astrologie. Cette croyance augmente en fait chez les personnes qui manifestent un intérêt pour la science, mais qui n'ont pas fait d'études scientifiques. Elle est maximale chez les personnes ayant un niveau d’éducation moyen, puis baisse chez ceux qui ont suivi des études supérieures. Elle est faible chez les personnes ayant un contact avec la nature comme les agriculteurs. Contrairement à une idée reçue, les classes sociales les plus favorisées répondent « oui » à la question « êtes-vous supresticieux ?» pour seulement 1% chez les plus modestes.
Alors que d'autres enquêtes du CSA menées en 1994 et 2003, montrent une baisse des superstitions: 23% des personnes croient aux prédictions des voyantes (contre 46%), 22% à la communication avec les morts (contre 37%) et 21% à la sorcellerie (contre 41%), l´astrologie reste populaire.
Qu'on le veuille ou non l´astrologie fait partie de notre vie quotidienne. La demande est de plus en plus forte et leurs clients viennent de tous les secteurs: chefs d’entreprise, hommes de loi, femmes au foyer, jeunes qui débutent leur carrière, dépressifs… Les questions portent sur le domaine affectif dans 75% des cas. A l'heure de la communication, les gens ont pourtant un besoin grandissant de se confier.
Les applications sur smartphones se multiplient et on peut maintenant prendre en photo sa main pour connaitre son avenir.